« Réguler les services numériques : Pour un dialogue renforcé entre les régulateurs et les grandes plateformes en ligne sur le continent Africain et dans l’espace Francophone ».Tel est le thème qui a été retenu lors de la conférence internationale qui s’est tenue il y’a quelques jours à Abidjan, la capitale économique de Côte-D’ivoire. Organisée par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), organe de régulation des médias en Côte-d’Ivoire, ces assises ont vu la présence d’une trentaine d’organismes de régulation des médias tous membres du réseau des instances africaines de régulation de la communication ( RIARC) et du réseau francophones des régulateurs des médias ( REFRAM). Au Gabon, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Germain NGOYO MOUSSAVOU était également de la partie.

Lors de cette conférence, les participants ont mis un accent sur les nouvelles possibilités de régulation des plateformes en ligne en jettent un regard particulier sur les nouveaux modèles de régulation et d’initiatives déjà adoptés sur le marché mondial.

Dernières mesures prises par la HAC : Germain Ngoyo fait le point

AU cours de la session n°3 de cette conférence portant sur le point d’actualité de la régulation dans le monde, le président de la Haute Autorité de la Communication du Gabon, Germain NGOYO MOUSSAVOU n’a pas manqué de partager avec ses pairs les dernières mesures de la HAC visant à inciter les entreprises de presse en ligne en situation irrégulière à se conformer à la loi et les réformes législatives en cours dans le secteur de la communication au Gabon. Le président de la HAC lors de sa prise de parole n’a pas manqué de rappeler aux médias illégaux que l’exercice de la liberté de la presse au Gabon est un acquis démocratique, toutefois, elle ne saurait s’accommoder d’une presse licencieuse et liberticide. 

Les décisions prises lors de la conférence

Après cette conférence, de nombreuses decisions ont été prises. Parmi  elles, figurent la garantie de communiquer aux régulateurs les contacts de leurs représentants de la région dans laquelle ces plateformes opèrent afin d’assurer une communication directe et éfficace avec le RIARC et le REFRAM, la mise en œuvre des mesures de transparence adéquates, la mise en place des mesures pour encourager autant que possible un haut niveau de confidentialité, de sûreté et de sécurité pour les mineurs qui utilisent leurs services, dans le respect des droits humains, y compris le droit à la liberté d’expression.

Soulignons que les participants ont aussi étudier l’approfondissement du dialogue entre les réseaux des gendarmes des médias et les plateformes numériques. Lesquels émettent sur le Méta, Google, Tik tok ainsi que X. L’objectif étant de souligner les spécificités socioculturelles mais également des éléments pertinents qui pourraient être maintenus pour la valorisation et la conservation de nos us et coutumes. 

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